8.6.23
Écrit par
Alastair Macdonald
Le « biochar », ou le charbon végétal, est un engrais puissant et écologique. L’humanité l’a (ré)découvert en étudiant les champs très fertiles laissés par les Amérindiens avant l’arrivée des Européens sur le continent américain. Il est fait en chauffant du bois ou des plantes à plus 600 degrés (trois fois plus qu’un four classique), tout en le privant d’air pour qu’il ne prenne pas feu. Ensuite, mis par terre, ça aide à faire pousser des légumes ou des céréales.
Alors, en quoi c’est intéressant pour le climat ? Quand les plantes meurent et pourrissent, cela relâche du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère – et ce gaz contribue au réchauffement de la Terre. Si, par contre, nous transformons les déchets végétaux en biochar, ce carbone reste prisonnier dans le sol pour des siècles. Les Nations unies voient dans le biochar une solution potentielle pour une partie de notre problème de CO2.
Pour atteindre cet objectif, il faudra quand même beaucoup de recherche et d’expériences, ce que fait Peik Stenlund, le chef de l’entreprise Circular Carbon à Hambourg. Il a expliqué à l’Agence France-Presse cette semaine comment il prend des coques de cacao, jetées à la poubelle par une grande usine de chocolat, et en fait du biochar qu’il vend ensuite aux agriculteurs de la région pour améliorer leurs récoltes de pommes de terre.
Non seulement ça ouvre les possibilités d’un avenir meilleur pour la planète, mais, comme dit le journaliste de l’AFP, ça dégage « une forte chaleur et une odeur de chocolat ». Bref, le futur sent bon !
Tu peux lire l’article de l’AFP ici, sur le site du journal La Croix.
Teste l’appli WoW! News, pour découvrir un autre projet qui produit du biochar, cette fois-ci pour lutter contre les grands « smogs » qui polluent l’air des grandes villes en Inde.
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