30.9.22
Écrit par
Alastair Macdonald
En Inde, l’école est obligatoire, et gratuite. Mais des millions d’enfants n’y vont pas. Pour avoir assez à manger, leurs parents les font travailler ou mendier dans les rues. Même pour celles et ceux qui vont à l’école, souvent il n’y a pas assez de professeurs, de livres ou de stylos. Et des familles n’ont pas l’argent pour acheter ce matériel.
Bien sûr, il y a aussi des familles qui vivent confortablement et qui peuvent envoyer leurs enfants à l’école. Sagarika Deka fait partie de l’une d’elles. Pourtant, il y a deux ans, elle a compris le problème et a décidé d’agir.
Sagarika a rencontré une jeune fille très pauvre dans la rue, qui tenait dans ses bras un bébé. La jeune fille lui a expliqué que cet enfant avait été abandonné et qu’elle avait décidé de s’en occuper. C’est à ce moment-là que Sagarika a réalisé que si même une jeune fille pauvre peut aider, alors elle aussi. Et tous ceux qui ont la chance d’avoir étudié devraient être capables de venir en aide aux enfants pauvres du pays.
Au début de l’année, Sagarika et ses amis ont ouvert une école à Guwahati, dans le nord-est de l’Inde. Des dizaines d’enfants s’y rendent pour apprendre et aussi pour s’amuser. L’école est ouverte tous les jours, même le dimanche. Les enfants reçoivent aussi à manger, ce qui est un grand avantage pour persuader leurs parents de les laisser étudier.
Les élèves aiment aller à l’école. Les professeurs et les jeunes bénévoles qui aident Sagarika aussi. Pour elle, c’est un bon moyen d’aider non seulement les enfants pauvres mais aussi de permettre aux bénévoles, qui ont eu la chance d’étudier, de partager leur savoir et de se sentir utiles. Sagarika pense que tous les jeunes peuvent s’entraider. Son conseil « Ne réfléchissez pas, allez-y ! ».
Tu peux rencontrer Sagarika et visiter l'école de Guwahati dans l'appli WoW! News. Et c'est gratuit !
Tu trouveras Sagarika Deka sur Instagram, ainsi que son association Maan Ki Umeed.
Sagarika a été nommée Young Changemaker (jeune actrice du changement) par l'association internationale pour l'entrepreneuriat social Ashoka.
Cet article a été rendu possible grâce à une bourse du Solutions Journalism Accelerator décernée par l'European Journalism Centre, en partenariat avec le Solutions Journalism Network et avec le soutien de la Bill & Melinda Gates Foundation.
Envie d’une bonne dose d’infos positives ?