1.7.22
Écrit par
Alastair Macdonald
Sur les photos du Népal, en plus des sommets enneigés, on aperçoit souvent des guirlandes de tissus aux couleurs vives. Ce ne sont pas des cordes à linge ! Ce sont des drapeaux de prière. Les bouddhistes y inscrivent des vœux qu’ils espèrent voir se répandre à travers le monde grâce au vent.
Il y a quelques années, Ang Dolma, une habitante de Katmandou, la capitale népalaise, a senti qu’il y avait un problème avec les drapeaux de prière. Lorsque les drapeaux sont vieux et usés, les gens les brûlent. La croyance veut que la fumée aide à diffuser leurs bons vœux. Mais l’odeur qu'Ang Dolma a remarqué pendant une cérémonie était celle de mauvais déchets. « Cela sentait le plastique brûlé », a-t-elle expliqué à WoW! News.
Elle a réalisé que les drapeaux de prière d'aujourd'hui sont fabriqués en polyester. C'est une sorte de plastique mauvais pour l’environnement si on le brûle.
Ang Dolma s'est également sentie très mal. Les bouddhistes croient fermement que nous devons prendre soin de la nature dans son ensemble. Lors du confinement lié au COVID, elle a repensé à la fumée et à la pollution atmosphérique à Katmandou et elle s’est dit qu’il fallait agir. « Si je n'essaie pas de faire quelque chose maintenant, je ne le ferai jamais. », s’est-elle dit.
Les jolis drapeaux de prière en polyester aux couleurs vives sont en fait une invention assez moderne. Ang Dolma a décidé de fabriquer des drapeaux de prière comme ils étaient produits autrefois : avec des fibres naturelles comme le coton et sans colorants chimiques, simplement blancs. Une douzaine de femmes travaillent désormais avec elle, chacune chez elle, et fabriquent des centaines de drapeaux de prière chaque mois.
Au cours des derniers mois, lors de célébrations importantes pour les bouddhistes, certains des plus grands temples du Népal ont commencé à utiliser les drapeaux de prière écologiques d'Ang Dolma et les grands prêtres ont déclaré que tout le monde devrait faire de même.
Ang Dolma est vraiment heureuse d'avoir trouvé une solution qui fonctionne. Et elle dit avoir appris des choses très importantes. « Quand tu as une bonne idée, tu peux te sentir seul·e et ne pas croire que tu peux changer les choses. Mais si tu commences à en parler aux autres, tu te rendras vite compte que tu n'êtes pas seul·e et qu'ensemble, on peut faire de grandes choses. »
Une solution a découvrir, en images, dans la capsule de la semaine sur l'application WoW! News.
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