#2 Wiktoria : « Même en étant jeune, on peut aider les réfugiés »

Wiktoria a 17 ans, est originaire de Pologne et est venue vivre en France avec sa famille. En arrivant à Paris, elle a été choquée par les conditions de vie des réfugiés qui sont à la rue et vivent dans une grande pauvreté. (Elle n'avait pas vu beaucoup de réfugiés en Pologne.) Les réfugiés sont des personnes qui ont dû fuir leur pays d’origine, car elles y étaient en danger, à cause de la guerre ou de catastrophes climatiques, par exemple.

Pour les aider, la jeune fille a lancé le projet Esprit de Corps qui consiste à informer les enfants et les adultes sur ce que vivent les réfugiés grâce à un site internet. Elle organise aussi des actions, comme des distributions de nourriture ou de vêtements, et elle intervient également dans les écoles pour donner envie aux plus jeunes d’aider les réfugiés à leur tour.

Wiktoria en trois questions :

Quels sentiments as-tu ressenti avant puis après t’être engagée ?

« La première fois que j’ai vraiment pris conscience de la crise des réfugiés, je me suis sentie très déçue, triste et impuissante. En tant qu’adolescente, je ne voyais pas comment je pouvais les aider. Mais au fur et à mesure que je trouvais de petites solutions, je me suis sentie de plus en plus utile. Maintenant, je ressens simplement le besoin de continuer à agir, car cela apporte beaucoup de bonheur, à moi et aux personnes qui m'entourent. »

Quelle personne t’inspire ?

‍« Ma plus grande source d'inspiration sera toujours Gulwali Passarlay. C’est un humaniste qui milite pour les droits des réfugiés et qui a également été lui-même un réfugié. J'ai lu son livre et j'ai eu la chance de le rencontrer en personne. Je veux aider les gens comme lui, qui ont su rester persévérants malgré les obstacles qu'ils ont rencontrés dans leur vie. »

Un conseil à partager ? ‍

« Mon conseil est de ne pas laisser l'âge être une limite à ce que l'on peut faire. Il y a tellement de choses que nous sommes capables de réaliser -même si elles sont petites- pour aider ceux qui nous entourent. C'est par là que le changement doit commencer. »

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