Pensées positives, pensées négatives

J’ai écouté hier une partie d’une conférence donnée par Eckhart Tolle, un enseignant spirituel et auteur de nombreux ouvrages, et j’ai envie de partager avec vous son contenu et ce que cela fait résonner en moi. Vous trouverez le lien de la conférence en bas de l’article (elle dure 15 minutes et est en anglais). Le sujet de l’extrait est : « pensées négatives versus pensées positives ».

D’où viennent nos pensées ? Quand arrivent-elles ? Et pourquoi ? Ceci est un mystère. Nous ne pouvons pas les empêcher d’arriver dans notre esprit. Nous avons des centaines ou même des milliers de pensées chaque jour. Parfois obsédantes, parfois pas du tout, même certaines qui nous traversent à la vitesse d’un éclair et disparaissent. Mais pas une journée sans pensée. Jamais. Vous est-il déjà arrivé de vous dire : « Tiens, aujourd’hui je n’ai eu aucune pensée ». Personnellement, cela ne m’est jamais arrivé. Elles sont toujours là, ou plutôt, il y en a toujours qui arrivent, je ne sais pas comment, ni même pourquoi une pensée sur un sujet untel vient à un certain moment. Bref, nos pensées nous accompagnent, et elles occupent notre esprit. Il faut dire que nous avons besoin, en tant qu’humains, de penser pour nous mouvoir dans notre vie de tous les jours. Toutes les pensées ne sont pas inutiles. Mais quand elles nous réveillent la nuit, quand elles deviennent obsédantes, elles peuvent devenir un élément perturbateur de notre vie, voir fatigant.

La méditation est une manière de ralentir ce flux de pensées et de retrouver du calme. Et la principale technique utilisée pour cela est de se concentrer sur sa respiration. Faites l’expérience : portez toute votre attention sur l’air qui rentre et sort de vos narines. Pendant ce laps de temps, il n’y a pas de pensée. Aucune. C’est assez dingue, je trouve ! Les pensées n’arrivent pas quand je me concentre sur ma respiration. En revanche, si je poursuis l’exercice, il arrive un moment où je perds la concentration et où je me rends compte que je pense à quelque chose. C’est en cela que la méditation aide à rester de plus en plus longtemps avec la respiration, et à calmer les pensées. 

Vous pouvez faire l’exercice avec des enfants, c’est-à-dire leur proposer de s’asseoir sur une chaise ou sur le sol, de fermer les yeux et de se concentrer sur leur respiration. De noter qu’il n’y a plus de pensée à ce moment-là. Et que le calme se fait à l’intérieur.

Le propos de Eckhart Tolle dans sa conférence est tout d’abord de dire que les pensées négatives sont plus obsédantes que les pensées positives. Elles s’entretiennent et se développent et parfois, prennent toute la place en nous. En effet, cela m’a paru comme une évidence quand j’ai entendu cette phrase. Mais pourquoi ?

Pourquoi lorsque j’admire une fleur ou que j’écoute le chant d’un oiseau, cela ne m’accompagne pas toute la journée ? Alors que, si je sors d’une conversation désagréable au bureau par exemple, je vais y penser encore et encore. Les pensées négatives s’auto-alimentent et souvent prennent des proportions déraisonnables. Elles créent du stress, des tensions, de la peur. Avec elles, je crée mon enfer.

Bien sûr, nos pensées ont une certaine utilité (du moins nous le pensons !). Notre cerveau nous permet d’accomplir beaucoup de choses, mais la surproduction de pensées, quand elles sont négatives, est complètement préjudiciable pour notre bien-être. Alors, peut-on faire durer nos pensées positives ? Peut-on s’entraîner à cela ? Oui, certainement. L’essentiel est de les reconnaître, de les voir quand elles sont là, de les encourager à venir à nous. Quand je traverse un parc par exemple, je peux regarder les arbres, je peux sentir les odeurs agréables. Chez moi, je peux écouter attentivement une musique qui me plaît. Apprécier un moment de joie avec mon enfant. Il s’agit de voir le beau et le positif dans tout ce qui nous entoure. Et de garder cela avec nous le plus longtemps possible…avant d’être repris dans le flot de la vie. 

C’est aussi un exercice à faire avec des enfants. De regarder quelle pensée est plutôt négative ou positive. De voir que les pensées positives sont celles qui me font du bien. Et quand elles arrivent, de les apprécier et d’essayer de les faire durer.

Puis Eckhart Tolle nous explique que la mise en lumière ou la prise de conscience de notre propre système de pensées est un pas de géant sur la voie de la libération. Lorsqu’une pensée négative apparaît, et qu’elle prend de l’ampleur dans mon esprit, qu’elle commence à m’obséder, si je suis capable de prendre du recul, de la voir, de l’observer, surtout de réaliser que je ne suis pas cette pensée, alors son importance va diminuer et elle va redevenir ce qu’elle est…juste une pensée. Cela demande de l’entraînement, je peux vous le dire, je m’y essaie tous les jours depuis un moment ! Mais mon expérience est que je me sens plus calme, plus en paix, et plus connectée avec la beauté de notre monde. Cela me donne l’opportunité de dire WoW! plus et plus de fois dans ma journée. Si vous avez envie de partager la vôtre, et celle de vos enfants, écrivez-moi ici : catherine@wow-news.eu.

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